Bienvenue


Bonjour à tous,

Alors que trouverez-vous dans ce blog? Disons que je suis une personne avec un corps qu'elle n'a pas choisit. Pour des raisons de santé auxquels je ne peux rien, j'ai un corps que j'ai eu du mal à accepter et à aimer. Alors mon homme, qui m'aime pour ce que je suis, à la fois physiquement comme mentalement, s'est donné pour mission de me faire voir et aimer mon corps comme il le voit et l'aime.

Il a donc fait des recherches pour moi, et a trouvé des pages facebook de femmes rondes mais belles, heureuses et épanouies dans leurs corps, qui font de magnifiques photos. Nous avons donc pris la décision de prendre nous aussi des photos de... moi...

Cela risque de prendre du temps avant que j'arrive à aimer mon corps, mais mon homme est si enthousiaste, et quand il me regarde je me sens si belle, que j'y crois, pour lui, pour nous, et enfin pour moi. J'ai donc décidé de créer ce blog, pour parler de qui je suis et de ce que je ressens. Il ne sera peut-être jamais lu, mais peu importe, j'ai pris cette initiative pour moi et mon bien-être personnel.

Être grosse n'est pas synonyme d'être laide, ni de mal bouffe, ni de non respect de soi, on ne choisit pas son corps, mais on peut choisir de vivre avec et d'être heureux ainsi. C'est le choix que je fais, et même si le chemin sera peut-être long, je veux l'emprunter pour en ressortir plus forte, et je défis quiconque de se permettre de me juger sans me connaitre...

Dans l'onglet "Des choses à dire..." vous trouverez mes combats, ce pour quoi je me bat, mes idéaux, vous trouverez entre autre des liens vers des pétitions, des coups de gueule, bref tout ce que je veux partager et qui me tient à cœur.

Dans l'onglet "Ce qui me fait vibrer" je partagerais avec vous des musiques, des vidéos qui me font vibrer le cœur, qui me touchent particulièrement de différentes manières, et que je souhaite partager avec vous.

Dans l'onglet "Mes boutiques en ligne" vous trouverez la liste des boutiques où je trouve mon bonheur, classées par style avec une petite description de chaque boutique, pour ainsi vous aider à trouver votre bonheur, car je sais comme il est parfois difficile de s'habiller comme on aime tout en faisant une grande taille.

Dans l'onglet "Notre potager" vous trouverez les détails de la création de nos bacs de permaculture, ainsi qu'une description de ce en quoi nous croyons: la défense de l'autonomie semencière et des variétés anciennes qui sont vouées à disparaitre si l'on ne fait rien.

Bises à tous.

Toutes reproductions partielles ou totale des photos sont interdites.
©Droits d'utilisation et de reproduction interdits sans autorisation de l'auteur - Articles L.111-1, L.121-2, L.122-4 et
L.123-1 du Code de Propriété Intellectuelle - Toute modification du contenu photographique est formellement interdite entraînant des poursuites, conformément à l'article L335-2 et L335-3 du Code de la Propriété Intellectuelle.

Choquée, blessée, déçue...

jeudi 23 août 2018

Bonjour à tous,

Je prends enfin l'initiative d'écrire cet article que je mûri dans ma tête et mon coeur depuis plusieurs semaines. Il m'a fallu ce temps pour pouvoir digérer ce qu'il s'est passé, arriver à mettre des mots dessus, et réussir à l'écrire. Je pense qu'il me faudra encore du temps pour m'en remettre, mais cet article va me permettre d'exorciser un peu tout ça, et de passer à autre chose.

Je vais vous parler d'une personne que je croyais très proche de moi, qui me connaissait réellement et que je connaissais réellement. Et par son attitude récente je me suis rendue compte que ça n'était que du vent.

Je cache volontairement son nom, car mon but n'est absolument pas qu'elle soit lynchée, jugée ou autre. Je vais donc parler d'une personne, de ce fait je vais dire "elle" mais ça ne veut pas dire qu'il s'agit d'une femme, il s'agit d'une personne. Cette personne, je l'aime toujours, et je pense que je ne cesserai pas de l'aimer, car je ne donne pas mon amour pour rien et à n'importe qui, et je le fais toujours entièrement. Mais, pour autant, j'estime ne pas avoir à supporter tout et n'importe quoi sous prétexte que j'aime une personne. Je l'aime et je l'estime, elle a énormément de qualités, je ne suis pas du genre à diaboliser une personne, même si elle me fait beaucoup de mal, j'essaye de rester objective et tout ce que nous avons vécu restera toujours dans mon coeur, je ne regrette absolument rien. Ce que je regrette c'est que ça se termine de cette façon complètement nulle.

Alors de quoi je parle? Je parle d'une personne qui s'est mise à dire sur Facebook des choses horribles à propos d'un groupe de personnes se rassemblant pour aimer quelque chose de façon collective. Oui c'est très sibyllin ce que je dis, et là aussi c'est volontaire, je ne veux pas parler du sujet, pour plusieurs raisons:
1. Parce que je ne veux pas que l'on devine de quelle personne je parle, comme j'ai dis ce n'est pas mon but de la montrer du doigt.
2. Parce que le soucis a commencé en parlant de ce sujet, mais que le réel problème peut être appliqué à pleins d'autres sujets similaires, c'est pourquoi l'ennoncer n'a pas d'importance.
3. Parce que je n'ai pas envie que ce que je souhaite exprimer dans cet article soit évincé par ce sujet qui est souvent source de polémiques.

Ce qu'elle disait c'est qu'elle ne comprenait pas que l'on puisse aimer faire ça, que ça ne leur apportait rien. J'ai donc commenté en essayant de lui faire comprendre que ce n'est pas parce qu'elle n'aime pas et qu'elle ne comprend pas, que ça veut dire que pour ceux qui aiment, ça ne leur apporte pas quelque chose, même si c'est juste la joie et le plaisir de le faire, c'est déjà quelque chose de super en soi. Voyant qu'elle ne comprenait pas ce que je voulais dire, j'ai préféré lui téléphoner, car je sais parfaitement que le ton avec lequel on parle est très important pour la compréhension. Et surtout, s'agissant de moi, je pensais qu'elle entendrait que, comme toujours, je lui dis les choses avec bienveillance, afin qu'elle s'améliore. D'ailleurs je fais un aparté pour vous expliquer un point important.

Comme j'ai dis il s'agit d'une personne dont je pensais être très proche, et il y a 2 ans elle m'a demandé de l'aider à surmonter certaines choses de sa vie que nous avons en commun et que j'ai surmonté, elle m'a demandé de l'aider à s'améliorer afin qu'elle trouve la paix et la sérénité que j'ai trouvé, en particulier dans mon couple. J'ai accepté avec plaisir, en la prévenant que ma façon d'agir c'est que quand j'estime qu'une personne emprunte le mauvais chemin, je la pousse encore plus dans sa "connerie", je vais très loin dans mes propos et ma façon de dire les choses, afin que la personne se rende compte par elle-même de l'erreur qu'elle est en train de faire. Car je crois que l'on ne peut s'améliorer réellement et dans la durée que lorsque l'on se rend compte soi-même de son erreur, c'est comme ça que l'on apprend. Elle savait donc, quand elle m'a demandé cette aide, que je la bousculerai et la pousserai dans ses retranchements afin de la faire réagir et avancer. Elle a accepté, sachant que j'avais raison d'agir comme ça. Et son plus gros problème, c'est qu'elle a du mal à accepter que d'autres puissent avoir les mêmes problèmes qu'elle et donc avoir les mêmes "défauts", et lorsque l'on exige des autres qu'ils vous respectent comme vous êtes sans préjugés, il faut être capable de donner la même chose. Or, parfois, elle en était incapable. Ce n'était pas la première fois que ça arrivait, pas la première fois que je lui en faisais la remarque, et pas la première fois que j'essayais de lui faire voir ses propres contradictions, afin de l'aider à s'améliorer, comme elle me l'avait demandé. Et cela faisait plusieurs mois que je commençais à m’essouffler, que je lui disais que j'en avais marre d'avoir l'impression de pisser dans un violon, chaque fois elle me disait qu'elle réalisait ses défauts et qu'elle voulait y remédier, mais depuis tout ce temps il n'y avait toujours pas de changements. Plusieurs fois je lui ai dis qu'il était temps qu'elle agisse au lieu de seulement dire "oui je sais je vais changer", que je pouvais la guider comme elle m'avait demandé mais que je ne pouvais pas faire les choses pour elle. Depuis plusieurs mois je l'ai prévenu qu'à force de trop tirer sur la corde elle finit par casser, et qu'un jour j'en aurai marre de parler dans le vide. Et bien ce jour est arrivé. Je pensais réellement qu'elle souhaitait s'améliorer, que sa demande était sincère. Aujourd'hui j'en suis à me demander si c'était vrai. Quoi qu'il en soit, cet aparté est fini, il fallait que je vous explique mon état d'esprit.

Je pensais avoir une place particulière dans son coeur qui me permettait de tout lui dire sans concession, car j'ai toujours agis avec bienveillance pour son bien, de ce fait je pensais que par téléphone elle entendrait l'amour que j'ai pour elle et mon envie de l'aider à s'améliorer, pour, une fois encore, lui montrer ses contradictions. Mais elle a refusé d'entendre quoi que ce soit. Elle tournait en rond, en me hurlant dessus, en disant que ça ne leur apportait rien, j'avais beau lui dire que rien que le fait de prendre plaisir à faire quelque chose était génial, et elle m'a dit "bah c'est que du divertissement alors!", j'ai répondu "bah oui, et alors? Tout comme d'aller au cinéma, à un concert ou autres loisirs, il y a pleins de choses que l'on fait sans que ça nous apporte autre chose que le plaisir de le faire, et ça n'a rien de répréhensible." Mais la conversation tournait en rond, je lui ai donc demandé "Mais est-ce que tu peux concevoir que d'autres puissent penser et ressentir différemment de toi?", et là elle m'a hurlé "Ah non c'est impossible!"...

Ça m'a extrêmement choquée, elle qui se targuait d'être ouverte d'esprit, respectueuse et tolérante, m'a démontré tout le contraire... Et je n'ai pas supporté. Si jusqu'ici j'avais supporté beaucoup de choses parce que j'espérais réellement qu'elle trouverait cette sérénité et cette paix intérieure, là je ne pouvais plus. Je peux supporter beaucoup de choses tant que je sens qu'en face il y a une réelle volonté de s'en sortir, une envie d'apprendre et de comprendre. Mais là j'ai ressenti tout le contraire, j'ai même ressenti de la haine de sa part, et là pour moi ce n'était plus possible. Je suis peut-être longue à la détente, trop idéaliste, mais lorsque je me sens atteinte au plus profond de mon coeur, de mes convictions et de mes valeurs, là je dis stop.

On peut me raconter beaucoup de choses, mais lorsqu'au bout d'un certain temps je me rend compte que les mots ne sont que du vent, qu'ils ne sont pas suivis pas des actes étant en adéquation, alors c'est fini. Je ne joue pas les Don Quichotte très longtemps, et surtout je ne suis pas un putching ball.

La personne a désactivé son compte Facebook, j'ai appris par une connaissance en commun qu'elle voulait faire une pause, ce n'était pas la première fois, je ne m'en suis pas offusquée.

Quatre jours après cet épisode j'ai écris un statut Facebook pour exprimer mon désarrois et ma déception, en prenant les mêmes précautions afin que l'on ne sache pas de qui je parle, toujours pour les mêmes raisons. J'ai aussi discuté de tout ça avec mes proches connaissant cette personne, qui m'ont confirmé avoir ressenti la même intolérance et les mêmes préjugés dans ses propos. Cela m'a réconforté, car je suis une personne très émotive, et parfois je sais que je réagis vite, même si je me freine et que je prends toujours le temps de réfléchir avant d'agir. Mon mari en particulier, qui arrive beaucoup plus facilement que moi à prendre du recul, m'a confirmé qu'il n'aimait pas non plus ce que cette personne avait écrit, la façon dont elle l'avait écrit, et surtout la façon dont elle m'a parlé au téléphone. Il m'a dit "pour moi elle agit comme une personne prise en faute, qui le sait très bien mais qui refuse de l'admettre et qui du coup s'entête dans son erreur". Son avis est très important pour moi, pour la première raison déjà citée, mais aussi parce que je sais parfaitement que si j'ai fais une erreur, s'il estime que j'ai mal agis, il me le dira sans détours, je sais parfaitement qu'il ne me dit jamais ce que je veux entendre, mais bel et bien ce que lui ressent et pense. Son point de vue a donc d'autant plus de valeur.

Dans le statut Facebook que j'avais écris, je disais que la porte n'était pas fermée, à condition qu'elle se rende compte de ses erreurs. Je ne l'ai donc pas bannie de ma vie de but en blanc. Deux jours plus tard notre fille a été très malade, elle avait beaucoup de fièvre et j'étais très inquiète, j'en avais parlé à notre connaissance commune, qui en a fait part à la personne, car elle aime notre fille. Elle m'a alors envoyé un sms de soutien, je l'ai remercié et lui ai donné les dernières nouvelles des analyses faites et de la pédiatre. Et je lui ai dis qu'elle pouvait m'appeler si elle voulait, lui montrant ainsi que la porte n'était pas fermée. Elle m'a répondu qu'elle ne pouvait pas m'appeler maintenant, donc sous entendu "je le ferai plus tard".

Puis le temps a passé, je n'avais pas de nouvelles mais je sais parfaitement que le temps est un allié dans ces situations, j'ai donc vécu ma vie sans m'en préoccuper. Un soir, nous rentrions d'une journée avec une amie à Paris, il était tard, dans la voiture je parcours mon compte Facebook, et je vois un panneau qu'une de mes amies a partagé. Le texte me parle, je le partage donc à mon tour, comme cela arrive très très souvent (ce panneau est l'image de cet article). Nous rentrons et nous nous couchons. Le lendemain matin lorsque je me réveille, je rallume mon téléphone, et je reçois une notification comme quoi la personne a actualisé son statut. Je me dis donc qu'elle a réactivé son compte, je clique sur la notification, mais je tombe sur une page vide. Je me dis que ça a beugué, donc je cherche son profil. Et je ne trouve rien. Je demande à ma sœur, qu'elle avait aussi en ami, d'aller voir, et elle se
rend compte que la personne l'a supprimé de son profil, ainsi que tous les amis que nous avions en commun (principalement ma famille). Donc elle m'avait bloquée... Je me suis dis elle a fait son choix, mais je ne comprends pas pourquoi alors que nos derniers échanges étaient encourageants. Puis j'ai notre connaissance en commun au téléphone, qui me dit qu'elle a prit pour elle le panneau que j'avais partagé la veille... Là je tombe des nues, d'autant que je me rappelle une histoire que je lui avais raconté d'une amie, il y a quelques années, qui m'avait fait des crises de parano à propos de panneaux partagé, et qu'elle avait dit, je cite "que c'était puéril et paranoïaque de réagir comme ça"... J'en déduis donc, par ses propres mots, qu'elle est puérile et paranoïaque... Si elle s'est sentie visée par ce panneau que je ne lui destinais pas, je n'ai qu'une chose à dire "qui se sent morveux se mouche"...

Mais ce qui m'a fait le plus de mal c'est qu'elle puisse penser que je puisse agir de cette façon, alors que depuis 2 ans je lui ai prouvé le contraire, que chaque fois que j'avais quelque chose à lui dire je la prenais entre 4 yeux ou au téléphone, mais jamais je n'ai agis sournoisement de cette façon, jamais je ne règlerais mes comptes par l'intermédiaire de statuts ou de panneaux Facebook. Alors je me dis qu'en réalité elle ne me connaît absolument pas, que ce que je croyais être une vraie amitié durable et construite sur des bases solides de confiance, de loyauté et d'honnêteté n'était en fait que du vent. Car pour qu'elle imagine ça de moi, c'est que vraiment elle n'a rien apprit et rien comprit ces 2 dernières années. Et là je suis tombée de haut. Oui, je l'ai cru, oui j'ai été naïve, oui elle n'est pas ce qu'elle dit qu'elle est... Ou en tout cas elle agit complètement à l'inverse, et ça je ne le tolère pas, pour mon propre bien et celui de ma famille.

Lorsque j'ai raconté l'histoire du panneau Facebook à mon mari il a été en colère, peiné et déçu. Et il m'a dit "vu comment elle agit, je ne veux pas qu'on essaye de réparer quoi que ce soit. Car nous avions entamé avec eux une vraie relation que nous pensions durable et vraie, que nous avons engagé notre fille dans cette relation, et ça va que pour l'instant elle est petite et qu'elle ne se rend compte de rien, mais si ça arrive aujourd'hui ça peut encore arriver, surtout pour une connerie pareille, et il est hors de question que notre fille en souffre un jour."

Il est rare que mon mari ai des paroles aussi dures et définitives, mais il a raison. Ça ne vaut pas le coup d'essayer de réparer quoi que ce soit lorsque des personnes agissent comme ça...

Voilà, vous savez tout. Cet article me permet, comme j'ai dis, de faire mon deuil, mais il me permet aussi de vous permettre de me connaître un peu mieux. Je suis toujours vraie dans les relations que je tisse, dans ce que je dis, et mes intentions sont toujours bienveillantes. Mais je refuse d'avoir des relations qui me détruisent. Si les personnes ne sont pas capables de comprendre réellement qui je suis, alors je m'en détache. Je n'en ai pas besoin dans ma vie.

Paris Accessible… La bonne blague…

mercredi 15 février 2017

Bonjour à tous.

Je viens ici vous conter notre mésaventure de lundi dernier. Avec notre amie Julie, nous avions enfin le temps (en heure) et le temps (météorologique) pour faire notre balade en bateau sur la Seine, projet que nous avions depuis presque un an, mais que nous n’avions jamais eu l’occasion de réaliser.

Je m’étais déjà renseignée l’année dernière, oui il y a des bateaux accessibles complètements adaptés pour les personnes handicapées, nous pensions donc notre projet faisable sans trop de galères. Mais c’était sans compter sur le fait que l’accessibilité n’a aucun sens pour les personnes valides qui ne souffrent pas au quotidien…

Je le dis ici de suite, car je ne le répèterai pas tout le long du récit, mais il faut savoir que dans toute cette galère, je portais ma fille dans son cosy sur mes genoux, tenant fortement l’anse et essayant d’amortir les chocs pour elle. Et croyez-moi, c’est lourd et douloureux déjà lorsqu’on ne galère pas.

Nous voilà donc au pied de la Tour Eiffel où l’on nous a assuré que l’embarcadère handicapé se trouvait. Juste devant le pont d’Iéna, nous voyons les quais, nous voyons les différentes compagnies de bateaux, mais aucune rampe d’accès à l’horizon. Sylvain descend les escaliers, cherche un peu partout, mais non, que des escaliers partout. Nous prenons donc la décision d’appeler la compagnie dont nous voyons l’embarcadère, pour leur demander où se trouve la rampe d’accès (vu qu’il y a des bateaux accessibles, nous partons du principe qu’il y a forcément une rampe pour y accéder, c’est logique).

Sylvain lui explique qu’il est avec sa femme en fauteuil roulant, que nous souhaiterions prendre un bateau de leur compagnie, et leur demande où se trouve la rampe d’accès. La jeune femme lui demande s’il s’agit d’un fauteuil manuel ou électrique. Il répond manuel. Elle lui dit donc que la rampe d’accès se trouve au niveau du pont de Bir-Hakeim. C’est-à-dire à presque 1 km de là… Il est évidemment pas question de prendre la voiture, étant donné qu’il a déjà galéré à se garer, en plus pas trop loin de ce pont, c’est donc à pied (et moi en fauteuil) que nous y allons. Julie elle prend les escaliers pour nous attendre en bas afin qu’elle ne se fasse pas trop mal.

Nous voici partis sur le trottoir, mais, premier souci, une partie du trottoir est en travaux, le bitume a été enlevé, c’est du sable, et pour rejoindre l’autre côté bitumé, une petite rampe a été aménagée, devant laquelle se trouve… une énorme marre de boue bien profonde, bien grande, incontournable et infranchissable en fauteuil roulant manuel, à moins de vouloir s’y embourber. Nous décidons donc de traverser la rue pour prendre le trottoir d’en face, c’est-à-dire retourner aux pieds de la Tour Eiffel bourrés de touristes, à nous de nous frayer un chemin en essayant de ne pas se faire rentrer dedans ni de se prendre des coups dans la tête.

Allez hop c’est parti, en route pour le pont, sur le trottoir. Nous traversons plusieurs rues (je rappelle ici que les bateaux aménagés (je parle ici des trottoirs bien sûr) pour les fauteuils roulants ne sont jamais facilement franchissables en fauteuil roulant manuel, c’est donc toute une gymnastique pour Sylvain de réussir à faire passer les roues avant, et pour moi d’amortir les chocs au mieux pour mon dos et ma fille).

À l’une de ces rues que nous traversons, arrivés en face le trottoir est en travaux, entourés de barrières. Et le passage pour les contourner, c’est des escaliers… Nous n’avons donc pas d’autres choix que de prendre la piste cyclable qui longe la route, en sens inverse, sur la distance des travaux.

Arrivés au pont de Bir-Hakeim, nous réalisons qu’il ne s’agit pas d’une rampe d’accès pour handicapés, mais en réalité de l’accès voiture pour le parking… Qui est tout en pavés… Comment vous dire… Les pavés c’est une horreur pour les fauteuils roulants, et encore plus pour les fauteuils manuels. D’une part parce que les roues avants étant petites, elles se coincent dans tous les interstices entre les pavés, encore plus lorsque ces interstices ne sont plus bouchés (ce qui était ici le cas sur le début). D’autre part, c’est un véritable calvaire pour la personne handicapée, en particulier si comme moi elle souffre de douleurs en permanence, car c’est un véritable tape cul, des trous et des bosses sans arrêt, c’est une horreur.

J’ai pris des photos pour que vous compreniez et visualisiez bien cette horreur, à notre retour. Il faisait nuit, mais on voit bien avec les éclairages publics. Voici donc, d’en bas, à quoi cela ressemble (vous voyez en premier plan la barre d’accès des voitures au parking, je vous expliquerais ensuite comment nous l’avons passée, ou plutôt dans quelles conditions nous l’avons passée…)


Sur le côté de cet accès voiture, se trouve un accès piéton, qui lui n’est pas en pavés, qui pourrait être parfait pour les fauteuils roulants… Faut-il encore pouvoir y accéder… En effet, le début et la fin de cet accès est parfait, en terme de hauteur, pour un fauteuil roulant, il y a un bateau, on pourrait donc y accéder facilement, si seulement ça ne faisait pas que 30 cm de large… Voici des photos qui illustrent tout ça.



Sur cet accès piéton, lorsqu’on descend, il devient assez large pour qu’un fauteuil roulant puisse y passer, sauf que pour y accéder, il y a un rebord d’une hauteur de 30cm, infranchissable en fauteuil roulant…


Nous avons donc continué sur l’accès voiture, sur les pavés, en marche arrière, pour éviter que les roues avants se coincent et que je bascule en avant, et aussi parce que les roues arrières amortissent mieux les chocs, et que je commençais à sérieusement souffrir… Ma vessie n’en pouvait plus (non pas qu’elle soit pleine, mais elle est très fragile et les secousses n’ont pas arrangés cette fragilité).

Arrivés en bas, nous nous trouvons donc devant cette barre d’accès au parking prévue pour les voitures, sous laquelle nous ne pouvons évidemment pas passer. Nous avisons donc sur notre droite un accès piéton simili accessible, je dis simili parce que très étroit, et surtout très haut et pentu, heureusement que Sylvain est assez musclé, sinon il n’y serait jamais arrivé seul.


Ouf, nous voilà sur le quai, nous refaisons les presque 1 km pour retrouver Julie devant l'embarcadère. Nous prenons nos billets, et là bonne surprise, ils ont un tarif pour les handicapés. Nous sommes contents. Le bateau arrive, et nous faisons la queue pour embarquer. C’est alors qu’un employé vient nous voir et nous demande si je peux me lever, car il y a une marche pour descendre au bateau…

Là j’ai vu rouge, d’autant que je souffrais comme pas possible après avoir subis cette rampe d’accès inaccessible, j’avais tellement mal au ventre que j’avais la certitude que si je me levais il me faudrait des toilettes très proches, car oui ma maladie fait que j’ai certaines fragilités et désagréments, avec lesquels je dois m’accoutumer… Et arrivés au niveau de l’accès bateau, en réalité il ne s’agissait pas d’une marche, mais d’un escalier de 6 ou 7 marches. Et un escalier qui, déjà en étant valide est galère à descendre, avec des toutes petites marches, mais en étant handicapée en souffrance extrême, là non ce n’était pas possible !

Nous avons donc gueulé, d’autant que Sylvain venait tout juste de téléphoner à la compagnie, et que la jeune femme au téléphone n’a jamais mentionné cet escalier, nous assurant que les bateaux étaient accessibles et adaptés. L’un des employés de l’embarcadère est allé chercher son supérieur, qui était très en colère qu’on ait pu nous dire ça au téléphone, il a vérifié le numéro que Sylvain avait composé, et il s’agissait bien de leurs bureaux. Il nous a donc remboursé et nous a assuré qu’il allait faire du foin au standard téléphonique. (Je résume car vraiment il était très en colère, très ennuyé pour nous, et surtout adorable avec nous). Il nous a conseillé une autre compagnie qui elle, il en est certain, a une rampe d’accessibilité et des bateaux vraiment adaptés. Nous avons emprunté leurs WC avant de partir, et avons donc été 2 pontons plus loin.

Cette compagnie a effectivement tout l’accès qu’il faut pour les fauteuils roulants, mais, là est le comble, pas de tarif handicapés… Bref, nous sommes montés à bord. Nous avons enfin pu faire notre tour en bateau… Enfin j’ai juste fais un tour en bateau quoi, car question visite touristique et vue des bâtiments de Paris, ce n’était pas la joie… Adaptés, oui, ils le sont leurs bateaux, complètement accessibles ? Non… Je suis restée au centre du bateau, à l’intérieur, je n’avais absolument pas la possibilité de m’approcher des fenêtres car on y accédait par des marches, et encore moins la possibilité d’aller sur la terrasse en extérieur, dont l’accès se fait par un escalier. J’ai donc vu le bas des bâtiments, je n’ai absolument pas pu apprécier la vue… J’ai au moins pu décompresser un peu le temps de la balade, et boire un chocolat chaud dégueulasse… Et j’ai payé plein tarif pour ça…

Je l’ai fait une fois, mais sûrement pas deux…

Au retour, nous sommes repartis pour notre km jusqu’à l’accès voiture du parking (je me refuse à appeler ça une rampe d’accessibilité). De nouveau nous avons galéré et souffert, tout en marche arrière, et là Sylvain aussi a souffert, il a fait plusieurs pauses (pendant lesquelles j’ai pris les photos), mais cette pente ardue en pavés prévue pour des voitures, n’est ABSOLUMENT PAS un accès pour handicapés…

Le retour à la voiture n’a pas été moins difficile, encore des bateaux trop hauts, des pavés plats, bref, malgré mes anti douleurs très puissants, j’ai énormément souffert, et je ne m’en suis toujours pas remise. Sylvain aussi a souffert, il est tout aussi crevé que moi, et il travaille…




Paris Accessible… ET MON CUL C’EST DU POULET ?

Douter de soi

mercredi 19 août 2015

Bonjour à tous,

Aujourd'hui j'aimerai partager avec vous une expérience qui a été réalisée à Londres et qui me touche particulièrement. Ce sont des membres de The Liberators International qui en sont les instigateurs, et je vous ai traduis l'interview de la jeune fille qui a réalisé cet acte d'amour:

L'histoire de la fille qui se déshabille en public (Écrit par Jae Ouest)
15 août 2015


Quand je suis entrée dans les rues de Piccadilly Circus avec le tableau blanc et les marqueurs dans une main et le bandage pour mes yeux dans l'autre, je ressentais un tel sentiment de vulnérabilité sur ce que j’étais sur le point de faire. J’ai observé les gens qui déambulaient dans la rue ce dimanche midi, décontractés, inconscients de la peur et des pensées que j’avais en tête. J’avais vu un grand nombre de familles et d'individus de différentes cultures et étais inquiète de les offenser en exposant mon corps dans cet acte de liberté que je suis sur le point de réaliser.

Quand mes vêtements sont tombés au sol j’ai placé le bandeau sur mes yeux, je pouvais sentir un déplacement de l'attention sur moi et de la confusion, de l’agitation dans l'air. Mon cœur battait la chamade tandis que tous les pires scénarios fusaient dans ma tête. J’avais peur que personne ne vienne dessiner un cœur d'amour sur mon corps et que je sois laissée à l'air libre dans mes sous-vêtements, un spectacle pour être ridiculisée.

Les minutes passaient et j’avais l’impression que c’était des heures. Habituellement, au cours d'expériences publiques, nous avons un couple de personnes plantés dans la foule pour agir en tant que spectateurs et intervenir si rien ne se passe, mais je savais qu’Elliot et Pete étaient les seuls et qu’ils étaient à la caméra, de sorte que je mettais vraiment ma confiance dans le public du début à la fin. Tout d'un coup j’ai senti un des stylos dans ma main gauche s’envoler. Le ressenti de la plume sur ma peau était l'un des sentiments de soulagement les plus intenses, de gratitude et d'amour que je n’ai jamais senti. J’ai juste fondu en larmes. Je ne sais pas qui était la première personne mais je lui suis tellement reconnaissante pour sa contribution. Après ce premier cœur d’amour dessiné, une sorte de connexion a été établi et cela a libéré les autres qui ont emboîté le pas, et tous les stylos ont quitté mes mains à un rythme rapide!

Un des moments les plus émouvants et inspirants pour moi était d’écouter un père expliquer à ses enfants ce que je faisais. Il reconnaissait le fait que tout le monde devrait s’aimer exactement comme il est et qu’ils devraient apprécier les corps qui leur sont donnés. Il a réchauffé mon cœur de savoir que ses enfants et d'autres allaient grandir dans la compréhension de l'impact de ce problème mondial, et qu’ils contribuent après en dessinant un cœur d'amour sur mon corps. Si tout le monde pouvait connaître et apprécier la façon dont ils sont beaux depuis l'enfance, je pense que ce monde serait un endroit très différent.

Avec la prévalence croissante des troubles alimentaires et l'estime de soi à travers le monde, cet acte public de l'acceptation de soi vise à amener les gens à remettre en question la véritable relation qu'ils ont avec eux-mêmes et l'image corporelle.

Qu'est-ce que la police a dit?
La police anglaise a appuyé ma décision de me lever et a simplement demandé s’ils devaient veiller sur moi pour ma sécurité. À la fin de l'expérience, je me suis habillé et leur ai donné un câlin de remerciement.

D'où vient l'idée?
L'image du corps et de l'acceptation de soi est quelque chose qui m’a toujours passionné après avoir connu un trouble de l'alimentation à l'école secondaire et au début de mes vingt ans. Comme l'a dit Richard Bach "nous enseignons le mieux ce que nous avons le plus besoin d'apprendre", de ce fait je pense que cela fait partie de mon but d'être ici. Un soir, je regardais sur TED un discours de Amanda Palmer "L’art de poser" et ai été vraiment inspiré par sa vulnérabilité et son courage. Elle a décrit comment elle s’était mise à nu pour permettre à ses fans de dessiner et d'écrire tout ce qu'ils voulaient sur elle. Cette nuit-là lorsque je me suis couchée, l'idée de lier la vulnérabilité de la nudité avec l'estime de soi dans un lieu public m’est venu à l'esprit. Rien que la pensée de regarder vers le bas de mon corps et de le voir recouvert de cœurs d'amour fait par d'autres personnes m’a donné les larmes aux yeux. Il est vrai que nous pouvons être très durs avec nous-mêmes, nous pouvons vraiment être nos pires critiques. Les attentes irréalistes que nous plaçons sur nous-mêmes peuvent nous amener à rejeter ouvertement l'amour que d'autres donnent à cause d'un sentiment d'indignité. Je savais que cela était un concept global qui pourrait concerner beaucoup de gens, donc je me suis mise dans cette situation pour confronter les gens à leurs propres doutes, et leur faire réaliser que douter de soi est en rapport direct avec la façon dont ils se regardent.

Quelle importance finalement que tout cela…

dimanche 19 juillet 2015

Comme beaucoup d'entre vous le savent, je suis un femme obèse (et je n'ai pas honte de ce mot) mais aussi une femme handicapée. Je n'ai pas honte d'être qui je suis, je ne pense pas être à plaindre, j'estime qu'on a tous des vies, des corps, des expériences différents, qu'il n'y a pas une vie qui aurait plus de valeur qu'une autre. La seule chose que je demande à chacun dans ma vie (réelle ou virtuelle), et que chacun devrait être en mesure de donner, c'est le respect. Oui, c'est un bien grand mot, mais il dicte chacun de mes actes, et chacune de mes paroles.

J'ai eu la chance il y a 2 ans de rencontrer un homme avec un cœur extra ordinaire, qui ne le cache pas, et qui distribue l'amour et le respect à chaque être vivant qu'il croise. Cet homme m'a fait pleurer par un simple regard et de simples paroles, qui m'ont ouvert le cœur et l'esprit, et cette prise de conscience m'a fait comprendre que le monde dans lequel je rêve de vivre est possible, qu'il suffit que chacun y fasse sa part pour le construire.

Je lis actuellement l'un des livres qu'il a écrit, et je viens ici partager avec vous un passage de ce livre. Car si ici ce passage parle de religion en particulier, il est pour moi un exemple type d'ouverture d'esprit et de cœur que chacun pourrait s'offrir, pourvu qu'il s'en donne la chance. Et selon moi, cette façon de voir cette différence religieuse peut (et doit) s'étendre à toute forme de différence: obèse, mince, maigre, handicapé(e), valide, brun(e), blond(e), rou(sse)x, grand(e), petit(e), homme, femme, hétérosexuel(le), homosexuel(le), etc, quelle importance? Humain possédant un cœur avant tout, et seul cela a de l'importance. Le reste, ce ne sont que des étiquettes et des dictas imposés par une société sans cœur...

« Pour finir avec le thème de la différence, pendant la Caravane amoureuse 2010 France Liban, à la douane syrienne, ma compagne et moi croisons une femme portant le niqab. Toute de noir vêtue, elle marche avec élégance vers le poste de contrôle. Nous ne savons quoi penser. Une partie de nous réagit négativement, presque de manière hostile : « Quelle horreur d’être voilée ainsi. On doit sûrement lui imposer cela, pauvre femme. » Une autre partie de nous, complètement troublée, se dit : « Qu’elle est belle, quelle prestance, quelle grâce. » Nous restons tétanisés, ne sachant comment accueillir cette présence… Finalement, nous décidons d’un commun accord d’aller vers elle : « Vous êtes magnifique dans cet habit.
- Merci, ça me fait vraiment plaisir. C’est un costume traditionnel du sud de mon pays. Ce soir, je suis invitée à un mariage et j’ai choisi le plus beau.
- Ah ! je comprends. Eh bien ! c’est très réussi.
- Vraiment, merci.
- À un moment donné, j’ai pensé que c’était votre mari qui vous obligeait à porter ce vêtement.
- Mon mari ? Il est canadien, dit-elle en riant. Et vous, qui êtes-vous, vous venez d’où ? »
Alors je lui raconte un peu ma vie, le piano à travers le monde, la Caravane amoureuse, la traversée des pays en portant un regard amoureux sur la différence. Touchée, elle nous propose :
« Ça vous dit de venir à ce mariage ? Je vous invite.
- Mais nous sommes cinquante.
- Je vous invite tous. »
Je reste figé devant autant de générosité et, intérieurement, je me dis : « Elle porte un voile sur le visage mais pas sur le cœur. » Quelle importance finalement que tout cela… Porter ou ne pas porter un voile, avoir des frisettes qui descendent jusqu’au cou, mettre une croix à son cou, se raser la tête, se teindre les cheveux, porter un turban… Ce ne sont que parures, costumes et déguisements. Après tout, que chacun exprime comme il l’entend ses convictions et croyances. Et même si porter le niqab est un signe de soumission à Dieu, en quoi cela est-il nuisible pour la société humaine, à partir du moment où la personne l’assume et ne s’en sert pas pour faire du prosélytisme ? Au contraire, notre société ne peut que s’enrichir de cette diversité colorée, aussi inévitable qu’indispensable. L’humanité est un merveilleux kaléidoscope multicolore, et contrairement à ce qui se dit, il y a de la place pour toutes les expressions. Rejet, peur, paranoïa alimentent colère, violence et finalement intégrisme. Dans ce cas, pourquoi ne pas interdire le port de la cravate, signe ostentatoire s’il en est du système capitaliste ?... Résolument, il nous faut apprendre à accueillir la différence. Du coup, en retour, celle-ci nous accueille aussi et nous invite à partager tous ses mystères. »


Extrait de "Éloge de la fausse note" par Marc Vella (http://www.caravaneamoureuse.fr/)

Après-midi AREFH massage/maquillage

samedi 11 juillet 2015

Samedi 11 juillet j'ai participé à un après-midi beauté/bien-être avec l'association AREFH Ile de France un association à laquelle je suis adhérente, qui me plait énormément et pour laquelle j'espère faire pleins de choses. N'hésitez pas à parler autour de vous de l'association, car ça vaut le coup ^^

La magnifique et adorable maquilleuse était Alexandra S. MUA , et la masseuse très à l'écoute et chaleureuse Christine de La Pause - une parenthèse de Bien-être . Toutes deux très compétentes, je passerai bien encore entre leurs mains ^^

Pour résumé, un super après-midi qui n'était que le début d'une série de superbes moments avec les membres de l'association selon moi ^^




Un nouvel inédit

lundi 20 avril 2015

Un nouvel inédit pour ce soir ^^

Modèle: L'Or Lys Modèle Ronde ღ Ƹ̴Ӂ̴Ʒ ღ et Julie Modèle Bastet
Photographe: DNA Photography France
Maquilleur: Mickael Lescure (son book: http://mikl-lescure.book.fr/)
Coiffeur: Florian Malinge Hairdresser's (son book: http://fmalinge.wix.com/florian-malinge-pro)


Ⓒ Toutes reproductions, même partielles, sans autorisation écrite sont interdites et passibles de poursuites.

Petit making off pour ce soir

jeudi 2 avril 2015

Ce soir j'avais envie de vous mettre un petit making off de notre shooting Pin'Up. Mon homme, Sylvain, a prit plusieurs photos pendant le maquillage, la coiffure, etc.

Alors me voilà entre les mains expertes de Florian ^^

Modèle: L'Or Lys Modèle Ronde ღ Ƹ̴Ӂ̴Ʒ ღ
Photographe: DNA Photography France
Maquilleur: Mickael Lescure (son book: http://mikl-lescure.book.fr/)
Coiffeur: Florian Malinge Hairdresser's (son book: http://fmalinge.wix.com/florian-malinge-pro)

Ⓒ Toutes reproductions, même partielles, sans autorisation écrite sont interdites et passibles de poursuites.